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Décryptage : Crédit d'impôt métiers d'art (CIMA)



La France est reconnue mondialement pour l'excellence de ses métiers d'art, de la haute couture à la céramique, en passant par la maroquinerie et l'ébénisterie. Ces métiers, qui allient tradition et innovation, sont au cœur du patrimoine culturel français.


Pour soutenir ces secteurs, le gouvernement a mis en place le Crédit d'impôt métiers d'art (CIMA), un dispositif fiscal destiné à encourager les entreprises à investir dans la création, la conception, et la réalisation de nouvelles œuvres.


Mais comment fonctionne ce crédit d'impôt, qui peut en bénéficier, et comment maximiser ses avantages ?


Ensemble décryptons le CIMA pour vous aider à mieux comprendre ce dispositif et à l'utiliser au mieux pour votre entreprise.



Un menuisier dans son atelier
Crédit d'impôt en faveur des métiers d'art (CIMA)



Qu'est-ce que le Crédit d'impôt métiers d'art (CIMA) ?



Le Crédit d'impôt en faveur des métiers d'art (CIMA) est un dispositif fiscal conçu pour soutenir les entreprises industrielles et artisanales des secteurs des métiers d'art. Il permet à ces entreprises de bénéficier d'un crédit d'impôt en fonction des dépenses engagées pour la création d'ouvrages réalisés en un seul exemplaire ou en petite série. Ce dispositif vise à encourager la préservation des savoir-faire traditionnels tout en stimulant l'innovation dans les métiers d'art.



Objectifs du CIMA



Les principaux objectifs du CIMA sont les suivants :


  • Soutenir la création : Le crédit d'impôt en faveur des métiers d'art (CIMA) encourage les entreprises à investir dans la recherche et le développement (R&D) de nouvelles créations, que ce soit par l'utilisation de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques, ou de nouveaux designs.


  • Préserver le patrimoine artisanal : En incitant les entreprises à investir dans les métiers d'art, le CIMA contribue à la préservation et à la transmission des savoir-faire traditionnels, qui sont une part essentielle du patrimoine culturel français.


  • Renforcer la compétitivité des entreprises : Le CIMA aide les entreprises à rester compétitives sur le marché national et international en les soutenant dans leurs efforts d'innovation et de création.



Qui peut bénéficier du CIMA ?



Le CIMA est destiné aux entreprises exerçant une activité industrielle ou artisanale dans le domaine des métiers d'art. Pour être éligible, une entreprise doit remplir plusieurs critères, notamment en termes de type d'activité et de dépenses engagées.


Critères d'éligibilité :


  1. Activités concernées : Le CIMA s'adresse aux entreprises dont l'activité principale est la création, la conception, et la réalisation de produits issus des métiers d'art, tels que définis par un décret ministériel. Cela inclut des domaines comme la céramique, la joaillerie, l'ébénisterie, la maroquinerie, et la couture, parmi d'autres.


  2. Entreprise industrielle ou artisanale : Le CIMA concerne les entreprises qui produisent des objets en un seul exemplaire ou en petite série. Les entreprises doivent démontrer que ces créations sont le résultat d'un savoir-faire artisanal ou d'une innovation technique particulière.


  3. Exigences documentaires : Les entreprises doivent être en mesure de fournir des preuves documentaires des dépenses engagées pour justifier leur demande de crédit d'impôt.


Exemple d'entreprises éligibles :


  • Les Cristalleries Saint-Louis : Cette entreprise, spécialisée dans la production de cristal, pourrait bénéficier du CIMA pour ses créations uniques de verrerie.


  • Les Ateliers Gohard : Experts en dorure, ces ateliers pourraient utiliser le CIMA pour financer des projets de restauration ou de création d'objets décoratifs précieux.



Les dépenses éligibles au CIMA



Les dépenses éligibles au CIMA sont celles directement liées à la création d'ouvrages réalisés en un seul exemplaire ou en petite série.


Voici une liste des principales dépenses qui peuvent être prises en compte :


  1. Salaires et charges sociales : Les salaires des artisans, designers, et techniciens directement impliqués dans le processus de création sont éligibles au CIMA. Cela inclut également les charges sociales afférentes à ces salaires.


  2. Matériaux et fournitures : Les coûts des matières premières nécessaires à la réalisation des œuvres, comme les tissus, les métaux précieux, ou les pigments, peuvent également être inclus dans le calcul du crédit d'impôt.


  3. Prototypes et maquettes : Les dépenses liées à la conception et à la réalisation de prototypes, de maquettes, ou d'échantillons sont éligibles, car elles sont souvent essentielles pour valider la faisabilité technique d'une création.


  4. Dépôts de dessins et modèles : Les frais liés au dépôt des dessins et modèles auprès des organismes compétents pour protéger les créations sont également couverts par le CIMA.


  5. Défense des droits : Les dépenses engagées pour défendre les droits de propriété intellectuelle sur les créations peuvent également être prises en compte, dans certaines limites.



Comment fonctionne le calcul du CIMA ?



Le montant du crédit d'impôt est calculé en appliquant un taux de 10% sur les dépenses éligibles engagées par l'entreprise au cours de l'année fiscale. Ce taux peut être porté à 15% pour les entreprises labellisées "Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV)", un label qui reconnaît les entreprises françaises au savoir-faire d'excellence.


Plafonnement du crédit d'impôt : Le crédit d'impôt est plafonné à 30 000 € par an et par entreprise. Ce plafond s'applique après le calcul basé sur les dépenses éligibles.


Exemple de calcul :


  • Une entreprise engage 200 000 € de dépenses éligibles pour la création de nouvelles collections.


  • Le crédit d'impôt serait alors de 20 000 € (10% de 200 000 €).


  • Si l'entreprise est labellisée EPV, le crédit d'impôt serait de 30 000 € (15% de 200 000 €), atteignant ainsi le plafond.



⚠️ Les erreurs à éviter



Bien que le CIMA soit un dispositif avantageux, certaines erreurs peuvent compromettre votre demande. Voici les erreurs les plus courantes à éviter :


  1. Documentation insuffisante : Ne pas fournir suffisamment de preuves pour justifier les dépenses peut entraîner un rejet de la demande ou un redressement fiscal.


  2. Mauvaise identification des dépenses : Inclure des dépenses non éligibles ou omettre des dépenses éligibles peut réduire le montant du crédit d'impôt ou entraîner des sanctions.


  3. Non-respect des délais : La demande de crédit d'impôt en faveur des métiers d'art (CIMA) doit être faite lors de la déclaration fiscale annuelle. Tout retard peut entraîner la perte du crédit d'impôt pour l'année en cours.


Avec l'aide de Pygmalion Conseil, vous pouvez éviter ces erreurs courantes et vous assurer que votre demande de CIMA soit complète et conforme.



Le CIMA, un levier pour l'innovation artisanale



Le Crédit d'impôt métiers d'art (CIMA) est un levier puissant pour les entreprises qui cherchent à innover tout en préservant et valorisant les savoir-faire traditionnels. En allégeant les coûts liés à la création et à la production d'œuvres uniques ou en petite série, le CIMA permet aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier : l'excellence artisanale.


Pygmalion Conseil est votre partenaire de confiance pour naviguer dans le processus complexe d'obtention du crédit d'impôt en faveur des métiers d'art (CIMA). Avec notre expertise, vous pouvez transformer vos idées créatrices en édition limitée, tout en maximisant les avantages offerts par ce dispositif.


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